„Mardi dernier, les amateurs de musique baroque et tout particulièrement de la viole étaient aux anges. Tout au moins ceux qui avaient fait le déplacement en l’église Saint-Michel de La Turbie où se produisait, dans le cadre des Musicales du Trophée, l’ensemble “Concerto di Viole”. Un ensemble venu tout droit de Bâle (Suisse), pour livrer le meilleur du répertoire français de l’âge baroque, et surtout du règne de Louis XIV, dédié aux violes que la France préférait de loin aux violons. “En outre ce soir vous avez le privilège d’entendre, parmi les quatre violes présentes, l’un des plus beaux instruments qui existent sur la planète. Il appartient à une collection privée suisse et son propriétaire le mets très généreusement à disposition des musiciens. C’est une viole signée Stainer, luthier autrichien du XVIIe siècle, qui, dans l’Himalaya des grands luthiers dépasse tous les Stradivarius, Guarnarius et autres…”
Durant la première partie, Rebeka Rusó, sur sa viole Stainer ainsi que Brigitte Gasser, Brian Franklin et Arno Jochem ont donné à entendre dix morceaux signés Du Mont, Moulinié, Du Caurroy, Hassler et Purcell, dont le Hornpipe, tiré de King Arthur, est inspiré de la musique populaire. L’assistance est ainsi sortie d’une certaine torpeur et a offert des applaudissements sonores et enthousiastes. La seconde partie a donné l’occasion d’entendre d’abord deux pièces de Marin Marais (qui en composa 600), dont un “Badinage”qui nous a transmis les relations entre amoureux tout en délicatesse, puis une Muzette de Couperin, avant de terminer par le “concert pour 4 parties de violes” de Charpentier. “Vous avez le privilège d’entendre là exactement la musique que Louis XIV écoutait” s’enthousiasmait Annick Fiaschi-Dubois, musicologue et spécialiste de Marc-Antoine Charpentier. „Il y eut 6 morceaux, toujours plus enlevés depuis le prélude jusqu’aux dernières gigues, française d’abord, anglaise ensuite, avec une passacaille entre. C’est tout juste si les pieds de l’assistance ne se mettaient à danser seuls. C’est donc avec un tonnerre d’applaudissements que l’assistance a rendu grâce aux musiciens pour ce beau moment passé hors du temps.“
Monaco Matin, Marie-Evelyne Colonna, 26. Juli 2017
„Unangestrengten Genuss vermittelte Concerto di Viole mit Bachs Contrapunktus I und VII aus der Kunst der Fuge. In vollendeter Manier ertönte in attraktiver Vielfalt der weiche Klang…“
Tagblatt für den Kanton Thurgau, 17. März 2010
„Die Instrumentalisten waren dem Sänger kongeniale Partner. Mit ihm zusammen musizierten sie aus einem Geist und quasi mit einem Atem. Feinsinnig und mit erlesenem Klang spielten sie zudem Instrumentalstücke von Carlo Farina und Johann Heinrich Schmelzer.“
Basellandschaftliche Zeitung, 30. Oktober 2004
„Hier wie in etlichen anderen Stücken des raritätenreichen Barockprogramms gesellte sich zum Sänger und zum farbig aufspielenden Gambenconsort Concerto di Viole eine aufs schönste mit der Singstimme duettierende Geigenstimme (…).
Unnötig zu betonen, dass die Martinskirche mit dem vielleicht kritischten Publikum der Welt förmlich bebte.“
Basler Zeitung, 30. Oktober 2004
„Ein inniger Dialog entspann sich mit den Gamben, die zwischendurch in instrumentalen Phantasien von Ward, Mico und Dowland den besungenen komplizierten Leidenschaften in aller Klarheit auf den Grund gingen.“
Tagblatt Schwarzenberg,18. Juni 2007
„Am erfreulichsten kam aber dank des stupend hohen Spielniveaus des Emsembles hier das Original-Alte zur Geltung: die Obertonfarbigkeit der reinen Intervalle in Fantasien von Orlando Gibbons und Henry Purcell etwa.“
Tages-Anzeiger Zürich, 14. November 1997
„Die für Concerto di Viole geschriebene Cinq Impromptus von Lukas Langlotz ist „ eine reich ausgeschmückte Musik, die die spezifischen Klangfarben der Violen meisterhaft zur Geltung bringt. Und mit der hochprofessionellen Wiedergabe imponierten die Gäste ungemein und erspielten sich lang anhaltenden Ovationen.“
Schaffhauser Nachrichten 18. Mai 2012
„Concerto di Viole bot in höchster Perfektion ein Klangerlebnis seltener Intensität und Schönheit. Franz Vitzthum nahm mit der Klarheit und Reinheit seines Countertenors den Stimmungsreichtum Dowlands auf – mit dem Consort in klangsinnlicher und poesietrunkener Einheit.“
Tiroler Tageszeitung 26. November 2013